CONSO I ON A TESTÉ LE RESTO ''TI QUÉBEC'' !
(ET ON S'EST BIEN GOINFRÉ !)
PAR TONY SANS PERMISSION - 27.03.2023
Ouvrir un restaurant à poutine au beau milieu du centre ville de Quimper, rue Sainte Catherine.
Ce qui est présenté au départ comme un défi culturel gastronomique, se révèle à devenir « the place to be » pour trouver le temps d’un repas, le charme d’un restaurant traditionnel canadien.
La responsable du lieu s’avère être précurseur dans la proposition de ce repas outre atlantique. Dans l’établissement, Audrey nous invite au voyage à travers six variétés de poutines (mention spéciale à la BZH), quatre burgers et des accompagnements pour combler les petites faims.
Les prix affichés sont similaires, voir légèrement moins chers que leurs confrères canadiens. Je le précise, car suite à mon récent voyage au Canada, j’ai eu l’occasion de goûter la traditionnelle poutine au « Banff Poutine » qui est une institution dans le domaine (tenus par des québécois, CQFD).
Oui, mais alors, une poutine à la Quimpéroise prend t’elle réellement ? Ce lieu n’attire t’il que la clientèle touristique ? On en parle…
UNE BELLE SURPRISE
Pour y avoir été plusieurs fois, j’ai le sentiment surtout d’une clientèle…
étudiante !
En effet celle ci, habituellement volatile entre deux fast-foods, apprécie la nouveauté culturelle : l’enjeu maintenant est de la fidéliser pour pérenniser ce restaurant.
Comment ? En proposant une poutine fidèle à la recette originale : des frites, de la sauce brune et du swik swik, le fromage originaire du pays.
Mission réussie pour Audrey et ses équipes qui arrivent à restituer l’essence même de ce plat typique… sans avoir mis un seul pied sur le continent nord américain ! (de son propre aveu !)
Le cadre est au beau fixe avec un accueil chaleureux et un décor qui rappelle les couleurs traditionnelles du pays à la feuille d’érable : et si la prochaine étape de leur réussite résidait… dans les desserts ?
QUID DE ''LA QUEUE DE CASTOR'' ?
Oui, au vu la 2ème partie de cette chronique, je passe pour le dernier des barbares à vouloir manger des rongeurs au milieu d’une forêt de caribous.
Que les Quimpérois(es) se rassurent : on parle d’un dessert, défendu par la marque BeaverTails au Canada !
J’en parle plus précisément, afin mettre poser une question sur la table : et si dans leur offre complète (sans nécessairement acheter la licence marketing qui va avec), Audrey et ses équipes proposait ce dessert atypique ?
Car s’il y a bien un axe d’amélioration que j’aimerai proposer, c’est bien celui ci. Les desserts proposés sur place semblent appétissants mais peut être simpliste : un concept de ce genre doit éblouir nos papilles de l’entrée du restaurant à sa sortie.
Deuxième piste que je propose : proposer peut être trois formats de café au dessert. Les aficionados des chaînes canadiennes Tim Horton sauront de quoi je parle…
Pour résumer : première expérience plutôt concluante avec un prix à la hauteur de la promesse.
Audrey, son mari et ses équipes ont trouvé la formule miracle pour développer leur clientèle et vous accueille du mardi au samedi sur l’heure du déjeuner et le soir à partir de 18:30.
Longue vie à ce restaurant !