SOCIÉTÉ I HOMME VERSUS FEMME.
P A R S E V E R I N E L E T . - 0 4 . 0 4 . 2 0 2 0
Le rose pour les filles, le bleu pour les garçons. Les poupées pour les filles, les petites voitures pour les garçons. La danse pour les filles, le foot pour les garçons.
Nous pouvons que le constater, quant à Noël par exemple, dans les catalogues, les jouets ne sont plus genrés. De même, le foot féminin est de plus en plus courant et les messieurs prennent désormais soin d'eux notamment en utilisant des cosmétiques.
Voilà certains clichés qui débutent dès la petite enfance.
Persistent- ils à l’âge adulte ?
J’ai donc interrogé 2 femmes, 2 hommes quant à leur choix professionnel,
car oui nous passons beaucoup de temps au travail ! J’ai essayé de savoir s’ ils avaient rencontrés d’éventuelles difficultés, liées au fait d’être un homme ou une femme ?
HONNEUR AUX FEMMES : J'AI SONDÉ UNE MÉCANICIENNE ET UNE MAÇONNE !
La mécanicienne m’a dit avoir été attiré par le côté manuel de la profession, choix qui s’est également porté sur cette profession car c’est « un truc de mec ». Elle note néanmoins, un manque de force physique. Maintenant elle est fière de faire ce métier, de façon autonome.
Quant à la maçonne, elle est attirée par le côté créatif de ce métier et la pérennité des œuvres construites. Sa difficulté, est la lourdeur de certains matériaux.
Elle est aussi fière de faire ce métier, et crée l’étonnement chez certains hommes. Agréablement surprise par ces témoignages, je m’attendais vraiment à des remarques sexistes des hommes !
COMME L'ÉGALITÉ HOMMES/FEMMES EST DE RIGUEUR :
J'AI INTERROGÉ UN AUXILIAIRE DE PUÉRICULTURE/AIDE SOIGNANT
EXERÇANT EN CRÈCHE ET UN HOMME AYANT PRIS 2 CONGÉS PARENTAUX.
Voici leurs ressentis par rapport à leur choix professionnel :
La motivation d’exercer le métier d’auxiliaire de puériculture réside dans le plaisir et l’envie de transmettre des valeurs, d’apporter une aide aux enfants comme aux parents. Il a eu au début un doute quant à la place accordée à un homme en structure. Doute qui s’est vite estompé : avoir un homme en crèche, est un réel besoin.
- Il se sent bien dans son métier et son lieu de travail. Il constate aussi que c’est un métier ouvert aux hommes mais qu’il est nécessaire de faire évoluer les mentalités. Pour exemple, les centres de formations utilisent l’en tête « madame » uniquement. Il pense également qu’un homme est un atout en crèche car il apporte un équilibre et incarne une image masculine que certains enfants n’ont pas à la maison. Pour finir, il constate que les papas sont parfois plus à l’aise avec lui.
Pour finir, j'ai questionné un homme qui a pris un congé parental. Sa décision a été une prise de conscience quant à l’attention que demandent les enfants. Au niveau organisationnel, la question d’un moyen de garde a été posée et la possibilité aussi de prendre un congé parental. Il ajoute également que la vie est courte, éduquer et voir grandir ses enfants fait partie de la vie. Lorsqu’il a annoncé à sa hiérarchie son souhait de prendre un congé parental(maintenant appelé congé de présence parental), il n’a rencontré aucune difficulté de la part de sa hiérarchie. En outre, il a essuyé quelques reproches de collègues : ''qui va faire ton travail ? Tu vas perdre ta retraite !''. Il a vécu cette expérience de manière positive, il s’est très bien senti. Il finit en disant que cela a été un partage d’amour.
PLUTÔT POSITIFS CES TÉMOIGNAGES !
AUCUNE SÉGRÉGATION DES GENRES ALORS ?
Pour étayer mon propos, j’ai quand même cherché des données chiffrées.
Il apparaît que la ségrégation professionnelle hommes/femmes a baissé depuis 30 ans. Néanmoins, il existe une répartition déséquilibrée des professions hommes/femmes. Seules 2%, des femmes exercent dans le bâtiment, 97% des aides à domicile, 90% des aides soignants, 73% des emplois administratifs et 66% des enseignants sont des femmes. Il n’y a que 17% de professions mixtes.
Au-delà des inégalités salariales, avez-vous rencontrées des difficultés dans votre travail ou dans un autre domaine liée au fait d’être un homme, une femme ?
(Merci pour ces 4 personnes interrogées, qui ont permis l’écriture de cet article.)